La terre se compose dans certaines formations sédimentaires, de couches de craie. Ces couches dans le temps ne conservent pas leur horizontalité, des soulèvements ont lieu qui affectent leur structure primitive. Alors que l’homme qui construit avec cette craie rétablit son assise horizontale. Mais sous terre, les couches se renversent, se tordent, se faillent et se décomposent en argiles ou se vitrifient en silex, qui constitue ainsi le résidu solide et insoluble de la transformation chimique de la craie. Ces silex sont disposés a lignes parallèles aux strates sédimentaires.

L’armature géométrique m’évoque les blocs de craie appareillés dans l’architecture, alors les plombs évoquent les mouvements qui affectent la craie de l’intérieur, formant ainsi un graphisme fluide et rythmé. Les accents sombres et ocres de ce qui résonne comme des billes de silex et des placages d’argile contrastent avec la lumière laiteuse de la craie. Comme si le silence des souterrains taisait le chaos du travail intime qui se trame dans la profondeur de la matière.

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