Rencontres

Crédits photographiques : Francois Golfier pour le cerfav

« Cabinet de vérités : boîte à sardines, poisson, petite stalactite »
« Gutta cavat lapidem » La goutte creuse la pierre. (grosse stalactite)

Projet artistique élaboré dans le cadre de mon diplôme de compagnons verriers au CERFAV

La formation de ces couches géologiques se fait par l’accumulation de sédiments, ce phénomène est un processus de création qui m’intéresse. Elles sont en perpétuel processus de transformation, de création et de destruction.
Ces couches reconstituent l’histoire, elles me rappellent aussi mon apprentissage, mais aussi les couches géologiques.

Ici, elles sont issues du temps de travail de chaque élève à tailler une couleur différente de verre. Ces couches forment une matière qui est donc issue d’un travail commun.
J’ai laissé cette matière s’exprimer sous divers aspects : mousse, strates…

C’est au cœur de la Terre que ces strates se retrouvent au dessus de nous. La grande stalactite nous invite à toucher la pointe et réceptionner ce qu’elle nous transmet, une goutte d’eau ou une larme…?

Creusée, la Terre dessine également des cercles concentriques. Pourquoi ces similitudes avec notre empreinte digitale ? La Terre nous inviterait-elle à toucher également !? C’est pour cela que j’ai réalisé une boîte à sardines où il n ‘y a plus que des sédiments, je parle ainsi de l’impact que nous avons sur l’environnement.
Nous pouvons à notre tour intervenir sur la petite stalactite afin de réduire notre empreinte géologique, en posant son doigt à l’extrémité , ainsi on participe à ce processus de sédimentation, en ne faisant peut êêtre plus qu’un entre notre propre empreinte, et celle de la Terre.

 

Projet utilitaire élaboré dans le cadre de mon diplôme de compagnons verriers au CERFAV

Ce projet est une continuité du projet artistique.
J’ai toujours voulu ne travailler que les petites pièces pour qu’il y est un rapport plus intime entre la pièce et le spectateur.
Après la réalisation de la petite stalactite en projet artistique, j’ai souhaité la réaliser un objet encore plus proche du spectateur…un bijou.

Un bijou en rapport avec le toucher. Il concrétise ma rencontre avec cette matière,lors du nettoyage des bacs è décantation. Il rassemble les lignes de l’empreinte digitale que génère le doigt lors du toucher, et les strates sédimentaires horizontales de la Terre.
Ainsi la bague est traversée par le doigt, le collier est traversé par le cou, comme un contact qui émeut, d’où se propage des lignes ou vibrations.
Messager que l’on peut toucher, et ainsi se remémorer à chaque contact ou qui porté diffuse le message. Quel message ? Une matière issue d’une expérience qui rentre dans un cycle sans fin de recyclage. Un message alors de sensibilisation à l’écologie, à la protection de l’environnement…?